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Continuez la liste de recommandations parentales.



1. Mange encore un peu.

2. Fais attention.

3. Ecoute bien M. Vernéjou ...

Dites si les affirmations suivantes sont justes ou non.

1. Dans le Nord, le temps n'est jamais sûr.

 oui  non

2. L'ombre regnait encore et, sous les platanes de grand-place où chuchote une très vieille fontaine, il faisait la pleine journée.

 oui  non

3. En observant mieux, on decouvrait que l'école communale, le Café des Platanes et des Sports (Labatut, Propriétaire), l'épicerie Tricoire et quelques autres maisons du village, formait les foyers principaux de l'agitation.

 oui  non

4. Ferdinand Berthomieu, dit Charlemagne, dit le Géographe.

 oui  non

5. A des compatriotes, Barbassou ne refuse pas beaucoup. A moi, il ne refusera rien!

 oui  non

6. – Je pourrai quand même acheter une glace de temps en temps?

– Quand tu le désires!

 oui  non

Finissez la liste d'interdictions que vous allez trouver à la durée du premier chapitre.

1. Ne mets pas les gâteaux secs à côté du cirage!

2. Finis de déjeuner.

3. Ne quitte jamais le groupe ...

 

Cochez les affirmations justes.

1. Villtneuve-sur-Berlurette est ...

a. une paisible bourgade garonnaise 

b. un village abandonné carcassonnais 

c. un banlieu parisien. 

2. M. Tricoire est bien connu et estimé dans la région. Il est ...

a. facteur de la ville 

b. cafetier-restaurateur 

c. possesseur de l'épicerie. 

3. Imaginez la joie des élèves villeneuvois qui vont découvrir la capitale. Il est question des élèves ...

a. de l'école élémentaire 

b. du Cours Supérieur 

c. du collège. 

4. Qui ne connait pas le brave Barbassou? Il lui vient des clients ...

a. de tous les points cardinaux 

b. des cinq parties du monde 

c. Dieu sait d'où. 

Expliquez s.v.p.

1. C'est le temps rêvé pour taquiner le goujon et le barbeau. Il s'agit de quelle heure de la journée?

2. Il n'y a pas longtemps M. Tricoire chantait sur l'air de Manon, d'une voix de fort ténor: "Nous irons à Paris tous les dix ... À Paris." Mais un peu plus tard, il dut modifier cet air: "Nous irons à Paris tous les onz' ... À Paris." Pourquoi est-ce qu'il l'avait fait?

3. ... charmante brunette, coiffée "à la queue du cheval." Qu'est-ce que cela veut dire?

4. Par quelles mérites était estimé M. Vernéjou dans le canton et au delà?

5. C'est décidé, les Berlurettois vont descendre à l'hôtel de M. Barbassou. Veuillez expliquer, s.v.p.:

primo, c'est parce que...

secundo ...

tercio, ...

 

Conjuguez les verbes suivants à l'indicatif.

au futur simple: pouvoir, avoir, rappeler, être

au futur dans le passé: pressentir, finir,venir, se trouver

à l'imparfait:tomber, apparaître, régner, recevoir

au plusque parfait: exposer, pâlir, demander, devoir

Traduisez des propositions suivantes du russe en français à l'aide des clefs ci-dessous.

1. Это могло бы поднять его авторитет в коммерческом мире.

2. После практических вопросов, перешли к указаниям другого рода.

3. Успокойся! У тебя есть на это время.

4. Возьмите любого случайного жителя села на улице и спросите у него.

5. Он желал участвовать в путешествии во что бы то ни стало!

6. Это не слишком большой отель, но содержащийся в образцовом порядке.

7. Не ездят в париж, не посетив Елисейские поля.

8. Он был другого мнения на этот счет.

 

Clefs:pouvoir servir son prestige commercial; venir à d'autres sortes de recommandations; en avoir le temps; au hasard; y participer à tout prix = coûte que coûte; remarquablement tenu; sans rendre visite à; ne pas entendre de cette oreille.

Associez chaque acte de communication à son équivalent russe.

1. Tu es fou! A. В сущности
2. Evidemment. B. Вы смеетесь!
3. Ce n'est possible! C. В конце концов!
4. Tu plaisantes! D. Не слишком часто
5. On ne risque rien. E. Это вроде ...
6. Pas trop souvent. F. Разумеется
7. N'aie pas peur! G. Ты ненормальный
8. Vous voulez rire! H. Мы ничем не рискуем
9. C'est comme qui dirait ... I. Не возможно!
10. Au fond, ... J. Ты шутишь!
11. En fin de compte, ... K. Не бойся!
12. Il est temps d'agir L. Ну, давайте!
13. Après tout, ... M. Время - действовать

 

III. À vous de communiquer

Répondez aux questions.

1. Où l'action se passe-t-il? Localisez sur la carte de France Villeneuve-sur-Berlurette, c'est où? Et Carcassonne?

2. Comment était la paisible bourgade garonnaise de votre premier abord? Présentez cette ville nocturne que l'auteur nous fait connaître. Décrivez l'atmosphère qui régnait ce matin de juillet à Villeneuve-sur-Berlurette.

3. Présentez les personnages principaux, s.v.p. Faites leurs portraits physiques et morales, leurs apparences.

4. Décrivez le train-train quotidien des adultes: leurs métiers, occupations, relations: parentales et amicales (travail à l'école, Café des Platanes, l'épicerie).

5. Parlez de la mode de vie des jeunes Villenevois (études, copins, hobbits, intérêts, loisirs des écoliers réçus au certificat etc.). La comparez à la vôtre (Uni, horaires, parents, amis, amour, amitié, sorties, boîtes, vacances, week-ends, voyages).

6. Faites vos hypothèses sur le sort du voyage des Berlurettois. Pour mener cette à mieux qu'est-ce qu'il faut que les adultes et les écoliers du Cours Supérieur fassent? Expliquez vos jugements en employants des expressions suivantes: à mon avis.., autant que je le sache.., je pense que.., il est evident que.., pour ma part.., en somme.., bref.., je suis d'accord avec.., et moi, qui suis d'accord avec.., c'est aussi mon avis.., je partage l'opinion de .., en un mot.., pour conclure.., au fait.., d'une part.., d'autre part.., de toute façon.., primo.., secundo.., tercio.., si on me demandait de dresser le bilin, je dirais...

7. A travers tout le chapitre révélez les expressions pour parler de préparatifs au voyage. Quels objets (vêtements, chaussures, soins de propreté, souvenirs etc.) prendriez-vous avec?

CHAPITRE II

Il n'était pas encore six heures du matin.

Devant le Café des Platanes et des Sports, écoliers, parents et amis se trouvaient rassemblés. On commença à charger les deux véhicules qui devaient conduire l'équipe à la gare de Toulouse: la voiture de M. Vernéjou et la camionnette de Tricoire.

Les mères poursuivaient leurs recommandations.

- Dans les musées, ne touche à rien. Brosse-toi les dents! Sois poli. Ne désobeis pas.* Ne regarde pas en l'air* quand tu traverseras les rues. S'il fait froid, mets ton tricot de laine. Ne bois pas quand tu seras en sueur. As-tu un mouchoir? Réponds quand on te parle. Etc ...

Les jeunes voyageurs répondaient d'un air distrait.* Ils ne quittaient pas des yeux M.Vernéjou et Tricoire et ils attendaient le moment du départ.

Le maître d'école fit dernier appel. Tout le monde était là sauf Ferdinand Berthomieu, dit le Géographe.

- Je peux aller le chercher, Monsieur, proposa vivement Basile Flambuscat, mais il n'eut pas besoin de courir vers la maison de Charlemagne. Ce dernier apparut, accompagné de ses parents et de sa soeur ainée. Il marchait à grands pas tranquilles, tenant dans la main droite une magnifique valise jaune toute neuve que son père lui avait achetée récemment à Toulouse, et serrant sous son bras gauche un paquet de cartes routières.

Ferdinand était vêtu d'une belle veste neuve. Pandant que Tricoire et M.Vernéjou repartissaient les bagages et les voyageurs, le Géographe s'approcha d'un banc et y déposa ses cartes.

Il possédait une carte de la France Nord, une de la France Sud, une autre de la région parisienne, un vaste plan de Paris indiquant les lignes de métro et d'autobus, plus une carte de Paris où se trouvaient representés* les principaux monuments.

– Alors, ça va, Géographe? demanda Jean Labatut.

– Ça va, répondit Ferdinand. Attends. Est-ce que je n'ai pas oublié le ...?

Il fouilla dans une poche intérieure de sa belle veste, puis dans une autre et en tira trois calepins, quatre crayons à bille multicolores* et un thermomètre.

– Un thermomètre? s'étonna Henriette Caminade.

– Bien sûr! Avec quoi veux-tu que je prenne le température?*

– La température de quoi?

 

* Ne désobeis pas – Слушайся старших.

* Ne regarde pas en l'air – не смотри по сторонам

* d'un air distrait – рассеянно

* où se trouvaient representés – на которых были нанесены

* quatre crayons à bille multicolores – четыре шариковых ручки разных цветов

* Avec quoi veux-tu que je prenne le température?– Чем я должен, по-твоему, измерять температуру?

 

– De la Seine évidemment. Pour la comparer à celle de la Berlurette ...

Mais Ferdinand n'eut pas le temps d'expliquer longuement les travaux scientifiques qu'il voulait mener pendant le voyage. M. Vernéjou appela ses élèves.

Tricoire s'approcha de sa camionnette d'un air décidé.

La camionnette de Tricoire était un vaste engin,que l'on mettait en marche à l'aide d'une grande manivelle. Quand valises, sacs et cabas furent entassés et encordés, Tricoire brandit la manivelle et cria d'une voix de tonnerre:

– Les voyageurs pour Paris, en voitures! Puis il essaya de la mettre en marche*. Il possa, tourna. Son visage devint rouge. Le moteur émit un léger soupir*.

Nouveau tour de manivelle. Nouveau soupir du moteur. La camoinnette ne bougea pourtant pas.

- Donne-moi la manivelle, Tricoire, dit M. Berthomieu. Tu va prendre du mal.*

M. Berthomieu, puis M. Labatut et quelques autres essayèrent de mettre le moteur en marche. La camionnette ne bougea pas.

– Vous n'avez pas beaucoup de temps, dit M. Labatut. Nous allons la laisser ici et j'irai chercher la mienne ...

Tricoire sursauta. L'aimable proposition de l'épicier était inacceptable.

Sans un mot, Tricoire reprit la manivelle et revint à la charge*. Cette fois, son visage devint presque violette. Cela devenait dangeureux.

– Tricoire, mon ami, avez-vous ouvert l'essence? demanda tranquillement M. Vernéjou.

– Ah! Diantre!* C'est vrai, ça ... L'essence ... je crois que non. Montez tous. Vous allez voir.

– Tricoire ouvrit l'essence, revint à l'avant. Quelques moments après, la camionnette se mit à susauter triomphalement.

– Vous-voyez, dit l'aubergiste. Elle est docile aujourd'hui, elle comprend.

Les écoliers se jetèrent à l'intérieur. Tricoire bondit au volant.

M.Vernéjou cria: "Il y a des places dans la mienne".

Blanche et Henriettte s'installèrent dans la voiture de M. Vernéjou. Les parents tirèrent leurs mouchoirs et commencèrent à les agiter. Les enfants saluaient de leur coté.*

M. Vernéjou ouvrit la marche. La camionnette de Tricoire le suivit et les deux véhicules abandonnèrent la fontaine et les platanes. Sur les seuils, les Villeneuvois saluaient de la main.

 

 

* mettre en marcheзд. завести мотор

* émit un léger soupir – издал легкий вздох

* Tu va prendre du mal– С тобой случится удар.

* revint à la charge– снова взялся за дело

* Diantre!– Черт возьми!

* Les enfants saluaient de leur coté – Дети, со своей стороны, тоже махали в ответ.

 

 

Mlle Berthe, la mercière, était à la fenêtre et près d'elle le chat de M.Vernéjou, le célèbre d'Artagnan, regardait nostalgiquement s'éloigner ses amis.*

Les maisons se firent plus rares.* La plaine s'est découvrit. Le soleil levant dorait les vignes et les maïs. Entre les parcelles serpentait la Berlurette. Le Géographe le considéra avec tendresse. Chère Berlurette ... S'il avait pu vraiment l'amener à Paris en compagnie de M. Vernéjou et du Cours supérieur! Le Géographe soupira.

Mais déjà Tricoire expliquait:

– Quand vous êtes au deuxième étage de la Tour Eiffel ...

 

***

 

Le trajet se passa sans accidents. La camionnette de Tricoire se tint fort bien. Elle parcourut la distense Café des platanes – Gare Matabiau* à près de 45 kilomètres de moyenne.*

- Hein! s'écriait l'aubergiste. Elle sait faire un effort quand il le faut!

Le groupe débarqua. Chacun prit son bagage et les deux conducteurs menèrent leurs véhicules dans un garage proche où on les retrouverait au retour.

Pendant ce temps, l'équipe conduite par Mme Vernéjou allait saluer Pierre Paul Riquet* dont la statut fameuse se dresse près de la Gare, au bord du Canal du Midi.

Ferdinand Berthomieu avait proposé d'aller rendre hommage* à l'illustre constructeur du Canal, à celui qui avait mis en communication* la Méditerranée et le Bassin de la Garonne.

– En sommet dit Petit-Beurre en s'adressant à Ferdinand, c'est un de tes collègues. Toi, tu es un spécialiste de la Berlurette. Lui, c'est le père du Canal.

– D'accord ! répondit modestement le Géographe. Mais moi, je n'ai pas inventé la Berlurette tandis que Riquet a fait couler le Canal. Il a trouvé le moyen de l'alimenter.

– Oui, approuva Mme Vernéjou. Malheureusement, Pierre Paul riquet ne vit pas son Canal achevé. Il mourut en 1680, l'année d'avant l'inauguration*.

 

* regardait nostalgiquement s'éloigner ses amis – c тоской смотрел, как удаляются его друзья

* Les maisons se firent plus rares – Дома стали попадаться реже

* Gare Matabiau – вокзал Матабьо, в Тулузе

* à près de 45 kilomètres de moyenne – со средней скоростью 45 км в час

* Pierre Paul Riquet – французский инженер, конструктор Южного вокзала

* rendre hommage – воздать почести

* à celui qui avait mis en communication – тому, кто соединил

* l'année d'avant l'inauguration – за год до открытия (канала)

 

Le Géographe soupira en considérant avec affection le noble visage de pierre de son collègue en hydrographie. Cependant, à l'autre bout du pont qui conduit à la gare Matabiau, Tricoire venait s'apparaître, gesticulant et très rouge. Les pecheurs matinaux trempant leur fil dans l'eau tranquille du canal, contemplaient avec étonnement ce personnage chave et gros qui criait:

– En avant la Berlurette! Dépêchez-vous! Nous n'avons plus que dix minutes! Pressons*, pressons!

Puis, tandit que toute l'équipe courait vers lui, il se pencha au-dessus du talus et s'adressa joyeusement au pêcheur le plus proche.

- Alors, ça pique, compagnon?*

Sans attendre de réponse, il se dirigea à grands pas vers M. Vernéjou qui bourrait sa pipe un peu plus loin. Et il chanta gaiement:

Nous irons a Paris tous les onz'!

A Paris ...

Parvenu à ce point de notre récit, je crois qu'il convient de demander au lecteur un redoublement d' attention.*

Remarquez que jusque là, tout allait fort bien: M.Vernéjou avait prit les billets et loué les places. Personne ne s'était perdu, personne ne s'était retardé. Il faisait beau. Tout le monde se portait à merveille. Aucun des voyageurs n'avait eu mal au coeur* durant le premier trajet. Là-dessus, on pénétra en bon ordre dans la salle d'attente.

***

M.Vernéjou, les billets à la main, ouvrait la marche. L'équipe suivait d'un pas allègre. Mme Vernéjou surveillait les arrières et Tricoire s'avancait en serre-file*.

En ce matin d'été, la gare de Toulouse montrait une animation considérable. Des groupes des voyageurs surchargés encombraient la salle. On faisait queue à divers guichets, on se bousculait devant les boutiques des marchands de journaux et de souvenirs.

– Ah! J'oubliais! s'écria tout à coup l'aubergiste. Et le cadeau de Barbassou! Attendez-moi un instant.

– Dépêchez-vous, Tricoire, dit M. Vernéjou. Vous savez bien que nous n'avons pas beaucoup de temps.

Tricoire s'élança vers une boutique. Poliment mais vigoureusement, il se glissa entre les voyageurs et causa avec la marchande. La discussion fut heureusement très brève,et, quelques secondes plus tard, Tricoire revenait, portant une magnifique poupée en costume toulousain, jupe violette, corsage noir et chapeau de paille.

 

 

* Pressonsзд. Быстрее!

* ça pique, compagnon – рыбка клюет, приятель?

* Parvenu à ce point de notre récit, je crois qu'il convient de demander au lecteur un redoublement d' attention – В этом месте рассказа я попрошу читателя удвоить внимание.

* n'avait eu mal au coeur– не тошнило

* s'avancait en serre-file – замыкал шествие

 

Cette poupée rappellera à Barbassou les plaines de la Garonne et ses paysans. Tricoire avait également acheté une énorme boîte de fruits confits.* Et ceci, toujours pour le cher Barbassou ...

A cet instant, un long sifflet de locomotive déchira les airs.

- Pressons-nous, mes amis! recommanda M. Vernéjou. Ce doit être notre train.

Quelque peu inquiets, les équipiers de la Berlurette se hatèrent vers l'employé qui poinçonnait les billets.

- Du calme!* Du calme! hurla Tricoire qui poussait cependant fortement en avant et fendait le flot des voyageurs.

L'aubergiste s'elança pour laisser le passage à Mme Vernéjou et a Ferdinand Berthomieu demeuré en arrière. Ferdinand s'interessait beaucoup aux affiches touristiques qui décoraient la salle. "Au fait*, songeait-il, pourquoi n'aurions-nous pas une affiche de ce genre à Villeneuve, affin d'attirer les visiteurs. Il faudra que j'en parle à Henriette ..."

– A toi, Ferdinand*, cria Tricoire. Dépêchons!

Puis il tourna la tête pour regarder un jeune homme pressé qui lui marchait sur les talons.*Un jeune homme à lunettes noires, coiffé d'un feutre gris* et vêtu d'un costume bleu.

– Doucement, doucement! grogna l'aubergiste.

– Mon train s'en va! Dit le jeune homme entre ses dents.

– Le mien aussi!

– Eh bien! Avancez!

– J'avance! dit Tricoire qui ne bougeait pas.

Or, Tricoire s'appuyait sur Ferdinand. Le jeune homme aux lunettes noires poussait assez vigoureuseument Tricoire et tendait son billet à l'employé. Soudain Ferdinand s' écarta, Tricoire perdit l'équilibre et le jeune homme tomba avec lui. Ferdinand avait laché sa valise et le jeune homme avait laché la sienne en s'étalant de tout son long.*

Il se releva en grommelant. Tricoire se releva à son tour et épousseta sa belle chemise blanche.

– Eh là! Lui cria l'employé. Et votre billet?

– Mon billet? Ça alors! Mais vous l'avez vu, mon billet. Nous sommes onze et nous allons à Paris. Nous avons un collectif. M. Vernéjou vous l'a expliqué.

 

* fruits confits – засахаренные фрукты

* Du calme! – Cпокойствие!

* Au fait – в самом деле

* A toi, Ferdinand! – эй, ты, Фердинанд

* qui lui marchait sur les talons – который шел за ним следом

* coiffé d'un feutre gris – в серой фетровой шляпе

* en s'étalant de tout son long – вытянувшись во весь рост

 

 

– Qui?

– M. Vernéjou. Nous sommes onze et nous allons ...

– Bon, bon. D'accord! dit l'employé. Dépêchez-vous. Votre train est là sur le premier quai.

Tricoire se retourna vers le Géographe qui venait de ramasser sa valise.

– Non mais, tu as vu cet impertinent?

– Dites donc,* s'écria l'employé, tâchez d'être poli.

– Eh! Je ne parle pas de vous, mon brave. Je parle de ce garnement qui voulait me passer sur le ventre* pour ne pas manquer son train. Regardez, il court là-bas!

– Vite, M. Tricoire! murmura Ferdinand. Les autres nous appellent. Je crois que le train va partir.

– Attends! Ma valise, la poupée, la boîte de fruits ... Bon! Et toi, tu as ta valise? Parfait Allons-y!

A vingt mètres de là, M.Vernéjou leur faisait signe de se hâter. Les visages réjouis des équipiers apparaissaient aux fenêtres du compartiment.

– Le train est plain,expliqua l'instituteur. Heureusement, j'avais loué.* Montez vite! Passez-moi votre valise, Tricoire!

– Un instant! dit l'aubergiste. Que je souffle un peu!*

Il tira de sa poche un grand mouchoir à carreaux et épongea son front. Il serrait toujours sous son bras gauche la poupée toulousaine et la boîte de fruits confits.

– J'ai bien failli laisser choir!* dit-il. A cause d'un grand dadais qui voulait nous marcher sur les pieds. Ah! Celui-là, il ne doit pas prendre le train tous les jours!* Il était complètement affolé!

– Tout est bien qui finit bien, déclara l'instituteur. Maintenant, montons. Nous avons huit places dans ce compartiment et trois dans le suivant.

Les portières claquaient. On échangeait les derniers "au revoir". Une splendide voix toulousaine annoncait au haut-parleur que l'express de Paris allait s'ébranler ...

– Les voyageurs pour Montauban, Cahors, Brive, Limoges, Chateauroux, Orléans et Paris, en voiture ...

 

 

* Dites donc – Послушайте!

* qui voulait me passer sur le ventre– который хотел прогуляться по моему животу

* j'avais loué – я заказал места заранее

* Que je souffle un peu!– Дайте мне немного отдышаться!

* J'ai bien failli laisser choir! – Я действительно чуть не уронил их!

* il ne doit pas prendre le train tous les jours!– он, должно быть, не каждый день ездит поездом

 

Le train glissa lentement le long du quai.

Les mouchoirs dansaient au bout des bras tendus. Aux fenêtres de leurs compartiments, les Berlurettois considéraient avec satisfaction le spectacle de la grande gare.

– Oui, dit Tricoire, M. Vernéjou a raison: tout est bien qui finit bien. Ce soir nous serons chez Barbassou.

Evidemment, ce brave Tricoire ne pouvait se douter de ce qu'il allait arriver.* J'ajouterai même que personne, à ce moment-là, dans l'équipe de la Berlurette, ne soupçonnait l'aventure qui allait se dérouler.*

 

* ne pouvait se douter de ce qu'il allait arriver– не мог предполагать, что случится

* ne soupçonnait l'aventure qui allait se dérouler – не подозревал о приключении, которое произойдет

Activités après la lecture du chapitre 2

I. C'est à vous d'enrichir le vocabulaire







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