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Dites si les affirmations suivantes sont justes ou non.



1. Ferdinand a compté plus d'une vaingtaine de ponts entre le pont d'Austerlitz et la Tour Eiffel.

 oui  non

2. À gauche de la place Saint-Michel s'étend le quartier des grandes écoles et des étudiants.

 oui  non

3. Ferdinand a lu quelque part que les grandes villes se développent toujours à la rencontre d'un fleuve et d'une route qui coupe le fleuve.

 oui  non

4. Le boulevard Saint-Michel est peuplé de grandes maisons, de boutiques diverses, de cinémas et de terrasses de café.

 oui  non

5. Des étudiants de tous les pays se donnent rendez-vous au boulevard Saint-Michel.

 oui  non

6. Ėcole des Beaux-Art et la Sorbonne se trouvent sur le boulevard de l'Hôpital.

 oui  non

7. Sur l'île de la Cité se trouvent Notre-Dame et le Palais de Justice.

 oui  non

 

Assossiez chaque réplique à son équivalant russe.

 

1. Halte! A. Просто кругом голова!
2. Avancez! B. Черт!
3. Ne nous attendrissons pas! C. Если вам так хочется.
4. Rien ne compte. D. Не будем расстраиваться.
5. Eh! diantre! E. Ничто не идет в счет.
6. Si le coeur vous en dit. F. Стой! (команда остановиться)
7. J'ai la tête qui me tourne! G. Двигайтесь вперед (продвигайтесь)!

 

CHAPITRE VI

 

C'est alors que Jean Labatut se décida à raconter tout ce qu'il savait au sujet des deux mystérieux personnages dont le manège l'avait intrigué.* Il déclara d'abord qu'il avait fait attention durant le trajet aux nombreuses apparitions de l'homme en costume bleu.

– Exact, approuva le Géographe. L'homme au costume bleu m'a regardé bizarrement en passant dans le couloir du wagon. Je l'ai reconnu tout de suite. Il a des lunettes noires et des grosses moustaches. Noires commes les lunettes. C'était bien lui, c'était celui qui nous avait bousculé et que M. Tricoire ...

– Ah! le coquin, s'écria Tricoire, c'était celui-là! J'ai eu tort de me retenir.* J'aurais dû l'écraser au départ.* Ah! le bandit! Ah! le ...

– Doucement, doucement, intervint M. Vernéjou. Nous ne sommes sûrs de rien pour l'instant.

– Il faut porter plainte immédiatement, dit Barbassou.

Le maître d'école se tourna vers Jean Labatut et lui demanda des poursuivre ses explications. Le Président raconta le dialogue suspect qu'il avait entendu alors qu'il se trouvait dans le "soufflet" entre les deux wagons. L'homme en bleu et l'homme en beige (ce dernier n'avait pas une moustache noire, mais plutôt rousse ou rougeâtre!) parlaient incontestablement de l'équipe de la Berlurette. Ils la surveillaient. Ils attendaient l'arrivée à Paris pour "opérer", oui, pour opérer, c'était là leur expression.

– Opérer? Opérer? mumura M. Vernéjou.

– Eh bien! Oui, coupa Tricoire, pour nous dévaliser!

– Ensuite, continua Jean Labatut, quand nous sortions de la gare d'Austerlitz, j'ai vu une Citroën noire, s'approcher de nous. Elle rasait le trottoir.* La portière était entrouverte et l'homme en bleu se préparait ...

– A quoi? demanda Henriette, haletante de curiosité.

– Je ne sais pas ... J'imagine qu'il se préparait à attraper Ferdinand. Oui, a l'empoigner pour l'entraîner avec lui dans la voiture. Peut-être voulait-il seulement lui voler sa valise jaune ... j'ai eu peur pour Ferdinand, je me suis jeté en avant, je l'ai bousculé pour l'éloigner du bord du trottoir. La voiture a accéléré alors et a disparu du côté du pont d'Austerlitz. Seulement, je crois qu'elle nous a suivis. Quand nous passions devant Notre-Dame, je crois bien qu'elle roulait derrière nous, assez loin ...

– En es-tu sûr, mon garçon? dit Barbassou. Il y a encore pas mal de Citroën noires dans Paris.*

 

* dont le manège l'avait intrigué– манеры которых его заинтересовали

* J'ai eu tort de me retenir – напрасно я сдержался

* J'aurais dû l'écraser au départ– надо было уничтожить его на вокзале

* Elle rasait le trottoir – она ехала, почти касаясь тротуара

* Il y a encore pas mal de Citroën noires dans Paris. – В Париже много черных машин марки Ситроен.

– En tout cas, il est certain que ces bandits s'intéressaient à la valise de Ferdinand puisque'elle a disparu, remarqua Blanche.

– Il faut les poursuivre! s'écria Flambuscat. En avant! M. Vernéjou leva une main.

– Un peu de calme. Refléchissons car cette affaire me paraît assez embrouillée. Tout d'abord, mon petit Jean, je me permet de te signaler que tu devais nous avertir plus tôt.

– Heu, dit le Président, je croyais les surveiller plus facilement*...

– Tu vois le résultat!

– Si je l'avais raconté plus tôt, tout le monde aurait tourné la tête. Les gangsters se seraient méfiés. Je comptais les surprendre ...

– Tu as beaucoup d'imagination, je le sais. Et d'abord, pourquoi parles-tu de gangsters?

– Il a raison, gronda Tricoire, ce sont des gangsters, des bandits, des bons à rien* ...

– Possible! dit M. Vernéjou. Mais qu'en savons-nous?

– C'est juste! approuva Mme Vernéjou. Qui nous prouve que l'homme en costume bleu est le voleur de la valise? Et puis, y avait-il des objets tellement précieux dans la valise de Ferdinand?

– Enfin, c'est selon, * dit le Géographe. Il y avait surtout quelques livres auxquels je tenais.*

– Des livres de géographie?

– Oui. Un livre sur la Seine et un livre sur Paris que mon père m'avait offert avant de partir.

– D'ordinaire, les bandits de ce genre ou les gangsters comme tu dis, ne s'intéressent pas de géographie. Que contenait encore ta valise? L'as-tu ouverte durant le trajet?

– Non, je ne l'ai pas ouverte. C'est Cantaloup qui portait les casse-croûtes et la boisson. Elle contenait un peu de papier pour prendre des notes, des crayons et des crayons de couleur, une brosse à dents, du dentifrice, du savon, une brosse, un peigne, me chemise à carreux, un pantalon, ma chemise bleue, des tricots de corps ...

– Bon. Des affaires de toilettes, lu linge, des vêtements, de quoi écrire, des livres. Rien d'autre. Pas de bijoux, pas de diamants, pas de pièces d'or?

– Heu, non! Une cravate, une belle cravate au cas où nous irons au théâtre.

 

 

* je croyais les surveiller plus facilement – я думал, что так мне будет легче наблюдать за ними

* des bons à rien – ничтожества

* c'est selon – это как сказать

* auxquels je tenais– которыми я дорожил

 

– Je ne comprends pas, conclut Mme Vernéjou. Il n'y avait rien de tellement précieux dans cette valise. Je ne vois pas trois brigands en auto se lancer à notre poursuite pour te voler une brosse à dents et un peu de linge.*

– Nous perdons du temps, dit Flambuscat avec force. Nous parlons, nous parlons, et les gangsters sont partis. Comment les retrouver?

– Je ne sais pas, dit Barbassou. Paris est grand. Il faut aller au commissariat et porter plainte. Ça donnera ce que ça donnera. Après quoi, nous irons aux objets perdus.*

M. Vernéjou demeurait perplexe* et considérait les valises éparses sur le trottoir autour d'eux.

– Curieux! Très curieux! Ils ont emporté la valise de Ferdinand. Pourquoi la valise de Ferdinand? Je ne saisis pas ... Ou plutôt, je crois saisir.* Ces bandits, comme vous dites, ce sont trompés. Ils s'imaginaient que la valise de Ferdinand contenait autre chose. Quoi? Je n'en sais rien.

L'instituteur se tourna une nouvelle fois vers Jean Labatut.

– Quand tu as écouté leur conversation dans le soufflet, tu es sûr qu'ils parlaient de nous?

– Absolument sûr.

– Ils regardaient Ferdinand. C'étaient lui vraiment qu'ils regardaient?

– L'homme en costume bleu, oui. C'est lui qui est passé dans le couloir. Il regardait Ferdinand.

– Il faut protéger Ferdinand, dit Flambuscat. Ils veulent peut-être l'enlever. Ferdinand, ne t'éloigne pas. Je ne te quitte plus d'une semelle.* Ce sont les bandits de la Tour Eiffel. Nous les attraperons et ils vont voir!* La Berlurette, ils ne savent pas ce que c'est!

– Allons, allons, pas de folies! recommanda M. Vernéjou. Je crois que l'affaire est moins grave que nous ne pensons. Ces gens se sont trompés. Quand ils ouvriront la valise de Ferdinand, ils seront bien déçus. Maintenant, nous alloms rentrer. Nous acheterons une brosse à dents pour Ferdinand ...

– Je lui prêterai du dentifrice, dit Flambuscat. J'en ai deux tubes.

– Moi, j'ai des chemises en trop,* dit Cantaloup.

– Moi, j'ai du papier et des crayons en couleur, s'il en veut, dit Henriette.

 

 

* Je ne vois pas trois brigands en auto se lancer à notre poursuite pour te voler une brosse à dents et un peu de linge.– не понимаю, зачем понадобилось трем бандитампреследовать нас, чтобы украсть у тебя зубную щетку и немного белья.

* les objets perdus – бюро находок

* demeurait perplexe – был озадачен

* je crois saisir – я, кажется, догадываюсь

* Je ne te quitte plus d'une semelle.– я больше не отпущу тебя ни на шаг.

* ils vont voir!разг. мы им покажем!

* j'ai des chemises en trop – у меня есть лишние рубашки

 

– Je propose, intervint Blanche Abadie, que la caisse de classe lui rachète ses livres de géographie.

– D'accord! dit Delpech.

– Le Géographe, un peu pâle et très ému, leva les mains comme pour dire: ne vous dérangez pas pour moi.

– Et maintenant, dit Barbassou, à la maison! Ma femme va s'inquiéter.

 

L'équipe s'arrêta au commissariat le plus proche et M. Vernéjou raconta l'histoire. Le secrétaire un peu étonné enregistra la déclaration, et prit l'adresse de Barbassou.

– Au fait, dit-il, vous arrivez de Toulouse?

– Oui, dit l'instituteur.

– Par le train du soir?

– Oui.

– On a dévalisé une banque hier à Toulouse. Une assez grosse affaire. Une quinzaine de millions.

– Connaît-on les coupables?

– Non, pas du tout. On les recherche.

– Ce sont eux, dit Flambuscat.

– Oh, dit le secrétaire en souriant, s'ils avaient quinze millions, les voleurs n'auraient pas eu besoin de voler une valise pour se procurer une brosse à dents ... C'est une coïncidence.

– Et à Paris, demanda Tricoire, vous ne connaissez pas ce Jojo et ce Bébert?

– Oh! vous savez, Paris est grand. Des Jojo et Bébert, il y en a beaucoup, et de toute sorte ...

 

***

 

Il devait être neuf heures du soir.* Une belle nuit d'été s'étendait sur Paris. Les boulevards grouillaient de monde. Des flots des promeneurs goûtaient la première fraîcheur de la journée.* La Tour Eiffel se dressait paisiblement au bord de la Seine.

L'équipe de la Berlurette achevait son repas. Un magnifique repas préparé par Mme Barbassou, une sympathique Méridionnale qui n'avait pas perdu l'accent du Midi. Petite et alerte, les cheveux très bruns malgré quelques fils d'argent, les yeux noirs, toujours souriants, Mme Barbassou s'affairait autour d'une longue table où les Berlurettois avaient pris place, dans la salle à manger de l'hôtel.

Au dessert, Barbassou déboucha deux bouteilles de champagne en l'honneur des ''pays.''*

 

* Il devait être neuf heures du soir. – Было часов 9 вечера.

* Des flots des promeneurs goûtaient la première fraîcheur de la journée. – Толпы гуляющих наслаждались наступившей прохладой.

* en l'honneur des ''pays.''зд. в честь земляков

 

Et Tricoire ne se fit guère prier* pour chanter une partie de son répertoire: La Toulousaine, Montagnes Pyrénés, Beau ciel de Pau, Ah que vous êtes belles, cimes du Canigou, plus quelques romances en français et en provençal.

Les pensionnaires de l'Hôtel du Languedoc et des Voyageurs réunis applaudirent de bon coeur à ce concert imprévu.

La boîte de fruits confits circula à la ronde.* L'équipe de la Berlurette se gorgea de crème glacée.

La magnifique poupée en costume toulousaine trônait sur la cheminée de la salle à manger entre un pot de plantes vertes et une grande photo en couleurs de la place du Capitole à Toulouse.

Ce fut, malgré l'incident de la valise, une bien agréable soirée.

On se coucha tôt. Le programme des jours à venir était chargé.* Il fallait se reposer très sérieusement.

Les yeux des Berlurettois se fermèrent très vite. Ferdinand était un peu ennuyé* par la disparition de sa valise, mais on l'avait entouré de tant d'affection* qu'il ne pensait plus au linge et aux livres disparus. Il rêvait de l'immense Paris qu'on allait explorer durant la semaine.

***

Je demanderai maintenant au lecteur d'abandonner ce petit hôtel proche de la gare d'Austerlitz et d'oublier pour quelques instants l'équipe de la Berlurette. Après quoi, je le prierai de s'élever au-dessus des toits de la capitale.

Pareil à une hirondelle, je prierai le elcteur de voler au-dessus de Paris.* Voici la place de l'Opéra scintillante de lumières, avec ses étalages de bijoux, de robes précieuses. C'est le coeur de Paris. Le Théâtre célèbre dresse sa façade noire et dorée vers le ciel rougi. Des projecteurs éclairent les sculptures, les statues qui représentent les arts du chant et de la danse.

Où irons-nous maintenant? Vers la Madeleine en suivant le Boulevard Montmartre, le Boulevard Poissonnière et d'autres ... Où bien retrouverons-nous la noble et tranquille Seine qui passe en murmurant sous une multitude de ponts? Où sommes-nous? Mystère.

Nous descendons. Nous rasons les toits,* nous frôlons les tuiles et l'ardoise, les terrasses de ciment, la forêt innombrable des cheminées et des antennes de télévision.

Une rue déserte, une ruelle où les autos ne passent guère.

 

* ne se fit guère prier– не заставил себя просить

* circula à la ronde – переходила из рук в руки

* Le programme des jours à venir était chargé. – Программа последующих дней была очень загружена.

* était un peu ennuyé– был немного расстроен

* on l'avait entouré de tant d'affection– его окружили таким вниманием

* Pareil à une hirondelle, je prierai le elcteur de voler au-dessus de Paris.– Я прошу читателя подобно ласточке пролететь над Парижем

* Nous rasons les toits – мы летим над самыми крышами

 

Une chambre quelconque. Petite. Anonyme.

Trois hommes dans la chamre.

Trois moustaches, si j'ose dire. Une moustache noire, une moustache rousse, une moustache blonde. Seraient-ce justement les ...?*

Mystère.

Tendons l'oreille. Ecoutons l'étrange dialogue que ni M. Vernéjou, ni Petit-Berre, ni le Géographe ne peuvent entendre.

– Alors, tu l'ouvres? Dépêche-toi.

– Cette clé ne marche pas.*

– Prends un couteau. On a déjà assez perdu de temps en courant dans Paris.

– Je croyais qu'on nous suivait.

– Ça va!* Ouvre-la. Tiens, passe-la moi. Tu ne sais pas te débrouiller.*

– Attends, ça y est.*

– Elle s'ouvre.

– Oui. Elle va s'ouvrir.

– Tu comprends que j'ai eu bien peur. Tout cet argent entre les mains d'un enfant.

– Combien tu dis qu'il y a?

– Quinze!

– Quinze?

– Comme je te le dis.

– Pas possible?

– Je l'avais compté en vitesse, avant de partir.

– Chouette!*

– Alors, elle s'ouvre, oui? Tu rêves?

Qui pale? Tantôt la moustache noire, tantôt la moustache rousse, tantôt la moustache blonde. Elles sont penchées sur un objet jaune. On entend un cliquetis métallique. L'objet jaune, c'est une valise évidemment, vient de s'ouvrir.

– Quoi?

– Pas possible?

– On se moque de nous.

– Qu'est-ce que ça veut dire, cette histoire?*

 

* Seraient-ce justement les ...? – Не наши ли это ....?

* Cette clé ne marche pas.– Этот ключ не подходит.

* Ça va! – Ладно!

* Tu ne sais pas te débrouiller. – Ты не умеешь.

* ça y est.– готово!

* Chouette!разг. Здорово!

*Qu'est-ce que ça veut dire, cette histoire? – Что все это значит?

 

 

– Bon sang!*

– Ah! la la!

– Hé, les gars, je rêve ou quoi?

– Tu ne rêves pas!

– Je ne rêve pas?

– Non.

La moustache noire, la rousse et la blonde pendent piteusement au-dessus de la valise ouverte.

On aperçoit dans la valise (jaune) un pyjama rayé, un nécessaire de toilette, du linge de corps ...

Et une boîte de carton que recouvre une plaque de verre.* Sous la plaque de verre brillent de merveilleuses couleurs, des pourpres, des cuivres, des émeraudes ...

– Quoi! s'exclame enfin une des moustaches, ce sont des papillons, c'est une collection de papillons!

– Une collection, répète une moustache.

– De papillons, répète une autre moustache.

Autour des trois moustaches et de la brillante collection de papillons, autour de la chambre anonyme dans une ruelle écartée, on entend Paris gronder sourdement.*

 

 

* Bon sang! – разг. Что за черт!

* une boîte de carton que recouvre une plaque de verre – картонный ящик со стеклянной крышкой

* on entend Paris gronder sourdement– слышнокак глухо рокочет Париж

Questions et activités après la lecture du chapitre 6

I. C'est à vous d'enrichir le vocabulaire

Nommez les mots de la même famille que les mots ci-dessous.

  • cri m
  • bonté f
  • sourire m
  • sincère →
  • avancé →
  • maigre →
  • tranquillement →
  • abuser →
  • surprendre →

Transformez les verbes de communication donnés aux substantifs.

  • expliquer →
  • se dire →
  • répéter →
  • répondre →
  • remarquer →
  • indiquer →
  • balbutier →
  • protester →

 







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