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Dites si les affirmations suivantes sont justes ou non.



1. Léon Delpech a décris ses premiers impressions sur la carte postale représantant la Sorbonne.

 oui  non

2. Le Jardin des Plantes qu'on a visité les Berlurettois n'est tellement loin de leur hôtel.

 oui  non

3. Dans le Jardin des Plantes il n'y a que des plantes en quantité.

 oui  non

4. Au Jardin des Plantes ils ont également visité la Serre qui contient des animaux rares et exotiques.

 oui  non

5. L'Obélisque, monument égiptien amené de Louksor, se trouve actuellement juste au milieu de la Place de la Concorde.

 oui  non

 

Faites les activités suivantes.

 

1. Décrivez le métro parisien et l'incident de Cantaloup qui lui y est arrivé.

2. Parlez du visite au Jardin des Plantes, présisant ce qu'il contient.

3. Faites part de vos renseignements sur l' Obélisque.

4. Parlez des impressions de Léon Delpech, reçus de leur visite au Jardin des Plantes.

5. Faites la liste des curiosités de Paris visitées par les Berlurettois et sachez expliquer comment faire pour y aller.

 

Traduisez:

  • se dresser
  • accélérer
  • poursuivre qqn
  • s'élever au dessus des toits
  • voler au dessus de Paris
  • raser les toits (le trottoir)
  • frôler les tuiles et l'ardoise
  • faire attention
  • regarder qqn bizarrement

 

 

CHAPITRE VIII

Basile Flambuscat était debout, les bras croisés, les jambes légèrement écartées* dans une pose à la fois audacieuse et tran....

A quelques mètres .... un énorme lion d'Afrique tendait son mouffle .... citoyen des rives de la Berlurette.

Basile était calme. Basile regardait le lion et le lion regardait Basile. Au bout de quelques secondes, le fauve secoua sa crinière, bâilla férocement et montra ses crocs gigantesques. Basile gardait un calme parfait.

Les yeux du lion retrouvèrent devant eux la statue* d'un garçon en chemisette et culotte courte. Le sauvage habitant des savanes se pourlécha quelques instants, mais l'implacable regard de Basile s'attachait à lui sans faiblir.* Et le roi des animaux fut enfin obligé de baisser les yeux et de détourner la tête.

– Tu as vu? constata Basile avec une héroïque simplicité en s'adressant a Gratentour. Il a baissé les yeux. Moi pas!*

– J'ai pris trois photos, dit Gratentour. Ce sera un fameux souvenir.

– A toi de prendre la pose.* Passe-moi l'appareil.

Michel Gratentour s'installa devant le parapet de ciment et s'efforça de rester aussi calme que Basile.

Henriette qui observait la scène eut un rire malicieux.

– Hum! Michel, ne te laisse pas impressionner!*

– C'est qu'il avance maintenant, remarqua l'Historien avec inquiétude.

– Le fossé est exactement calculé. Il ne peut pas sauter.

– Non, les fauves ne sautent souvant, dit Basile avec un calme parfait ... ne bouge plus! Ça y est!*

Il y eut un déclic. Gratentour hocha la tête. Très bien! L'hiver prochain, en montrant son album de photos aux habitants de Villeneuve-sur-Berlurette, il pourrait leur dire d'une voix tranquille: " Nous étions ce jour-là au zoo de Vincennes, face aux lions et aux tigres en liberté ..."

Certes, au zoo de Vincennes les animaux jouissent d'une liberté relative puisqu'ils peuvent aller et venir sur un espace considérable. Ils demeurent cependant séparés des visiteurs et des admirateurs par fossés cimentes et remplis d'eau.

 

 

* les bras croisés, les jambes légèrement écartées – скрестив руки, расставив немного ноги

* la statueзд. фигуру

* l'implacable regard de Basile s'attachait à lui sans faiblir – неумолимый взгляд Базиля неотступно преследовал его

* Moi pas!– Но не я!

* A toi de prendre la pose. – Теперь ты прими соответствующую позу.

* ne te laisse pas impressionner! – не поддавайся.

* Ça y est! – Готово!

 

 

L'équipe de la Berlurette poursuivait sa visite. Elle avait admiré les perroquets et les aras, aux splendides plumages rouges, verts, jaunes, bleus, les zèbres, les antilopes, les phoques et les otaries. Elle s'était arrêtée un très long moment devant le rocher des singes ou des multitudes de quadrumanes amisaient les visiteurs par leurs mimiques et leurs cabrioles. Des mères singes allaient et venaient portant leur petit sous leur ventre. De gros mâles s'installaient paisiblement face aux public et attendaient les bonbons et les cacahuètes qu'on leur jetait sans cesse.

Puis on rendu visite aux fauves. Leur domaine est très vaste. Lions et tigres se promènent tranquillement ou se couchent dans la poussière.

On prit de nombreuses photographies. Après quoi, on se dirigea vers le haut rocher artificiel qui domine le jardin zoologique. C'est une véritable montagne de beton aux flancs de laquelle on voit courir et sauter* des bouquetins et des mouflons. A l'intérieur, se trouve la fauverie qu'on a visitée.

Le spectacle était superbe. La robe des panthères noires luisait dans la pénombre de la cage avec une mystérieuse beauté. Les tigres étalaient leurs somptueuses fourrures rayées.* Les Berlurettois admirèrent le tigron, ce curieux fils de lion et de tigresse.

Puis, on grimpa jusqu'en haut du rocher pour contempler le panorama de Paris.

– Nous avons vu Paris de haut, remarqua Ferdinand. De la butte Montmartre, du rocher de Vincennes et demain, nous le verrons de la Tour Eiffel ...

Comme le Géographe parlait de la Tour Eiffel, une ombre de tristesse effleura son visage. La pensée de la Tour Eiffel lui rappelait la disparition de sa valise et les étranges bandits qui s'étaient acharnés contre lui, ces trois personnages que Flambuscat applait "les sauvages de la Tour Eiffel".

Ferdinand se penchait vers Paris étendu devant lui. C'était une mer grise et rose où on voyait des coupoles, des clochers, de hautes façades blanches d'immeubles modernes. Et cela se poursuivait jusqu'à la brume brillante de l'horizon.

Accoudé auprès de Ferdinand, François Cantaloup hocha la tête.

– Dire que les voleurs sont quelque part, par là, avec la valise!

– Qui sait! répondit Ferdinand. Ils ont peut-être quitté Paris.

– Oh! nous les aurons! gronda Flambuscat. C'est nous qui l'emporterons.* Berlurette contre Tour Eiffel! C'est la Berlurette qui gagnera!*

– Hé, dit Cantaloup, la Tour Eiffel n'a pas volé la valise de Ferdinand. Elle n'a rien fait de mal, cette pauvre Tour Eiffel!

– Oui, si tu veux! Tout de même, elle est complice. Au début, je l'aimais bien ... Mais les brigands se sont servis d'elle.* Elle nous a attirés! Et pendant ce temps, ces sauvages ont emporté la valise ...

 

* aux flancs de laquelle on voit courir et sauter– по склонам которой бегают и прыгают

* Les tigres étalaient leurs somptueuses fourrures rayées.– тигры выставляли напоказ свою пышную полосатую шкуру.

* C'est nous qui l'emporterons. – Мы победим!

* C'est la Berlurette qui gagnera!– выиграет Берлюрет!

* les brigands se sont servis d'elle – бандиты воспользовались ею.

 

– Tu es injuste, Basile! remarqua Blanche.

– Berlurette contre Tour Eiffel! répeta Basile obstiné. C'est la Berlurette qui gagnera.

 

La suite de la visite fit oublier les gangsters.* On assista par chance* au repas du lion de mer. L'énorme animal allait et venait dans la pénombre de sa fosse remplie d'eau. On ne distinguait qu'une masse noire, puissante et souple à la fois.* Puis, le gardien apparut, tenant un seau rempli de poissons. Le lion de mer, sorte de très grand phoque à crinière, gagna la surface* et d'un seul bond se jeta sur le ciment du bord. Et là, bien installé sur ses vastes nageoires* il inclina sa tête vers l'arrière et ouvrit la gueule pour reçevoir les poissons que le gardien lui jetait un à un.

Les équipiers de la Berlurette contemplèrent le repas du monstre marin avec une attention passionnée. Ferdinand le Géographe s'accoudait au parapet de ciment et considérait la scène avec une gravité de connaisseur. C'est qu'en effet,* un matin de pêche en compagnie de son père (sur les bords de la Berlurette), il avait vu une loutre en train de faire sa toilette* sur une pierre plate ...

Il avait donc de l'expérience en ce qui concerne les animaux aquatiques.*

Après le lion marin, on s'intéressa aux ours. Ils étaient nombreux et divers, installés dans de larges fosses toujours bordées d'eau. Les Berlurettois admirèrent sans se laisser les représentants de la famille des plantigrades.

Les ours souffraient de la chaleur et ils se plongeaient avec délice dans l'eau qui entourait leurs plates-formes.

– L'ours est, en général, un fauve très dangereux, expliqua Ferdinand. Les dompteurs s'en méfient toujours.

– On s'assis en rond autour de deux tables rapprochées.

– Ah! dit Barbassou avec mélancolie, tous ces animaux exotiques sont bien jolis mais pour moi, ils ne valent pas les goujons de la Berlurette.

– Allons, allons, M. Barbassou, intervint Mme Vernéjou. Ne regrettez pas trop le pays natal. Vous avez la chance d'habiter Paris.* C'est une ville magnifique.

– Oui, elle est bien belle, dit Barbassou, mais elle est bien grande.

 

* La suite de la visite fit oublier les gangsters. – Последующий осмотр заставил забыть о гангстерах.

* par chance – благодаря счастливой случайности.

* puissante et souple à la fois. – могучую и в то же время податливую

* gagna la surface – выплыл на поверхность

* bien installé sur ses vastes nageoires – удобно усевшись на своих огромных плавниках

* C'est qu'en effet– дело в том, что действительно

* une loutre en train de faire sa toilette – выдру, совершающую свой туалет

* en ce qui concerne les animaux aquatiques – в том, что касается водяных животных

* Vous avez la chance d'habiter Paris. – Вам посчастливилось жить в Париже.

 

 

– Elle est grande en effet, dit M. Vernéjou, et on y trouve des quartiers très différents depuis les quartiers du centre, très animés et très bruyants jusqu'à certains autres où l'on se croirait tout à coup dans une ville de province plutôt calme et endormie.* Il y a les beaux quartiers résidentiels et d'autres aux rues beaucoup plus étroites et populeuses ... Paris change de visage suivant les quartiers.* Il y a le vieux quartier du Marais* avec ses hôtels historiques, il y a le Paris des révolutions, le Faubourg St-Antoine où habitaient autrefois beaucoup d'ouvriers et de petits artisans ... A la fin du XIX siècle et au début du XXe, les grandes usines se sont construites à la périphérie de la capitale. D'où une grande concentration de population ouvrière autour de Paris, dans les banlieues, surtout au nord: Aubervilliers, St-Denis, St-Ouen, Clichy, Levallois, Courbevoie, Asnières, Colombe, Argenteuil ...*

Au total, c'est une population énorme. Pour Paris, 3 millions d'habitants. Pour les banlieues parisiennes: plus de 5 millions.

Léon Delpech hocha la tête. Tous ces millions, toute cette fourmilière humaine l'impressionnaient.* Allez donc trouver quelqu'un dans ces extraordinaires flots de facteurs, de maître d'école, d'employés, d'ouvriers, de commerçants, de tout ce que vous voudrez, y compris de gangsters!*

Chacun a ce moment-là se mit à rêver à l'immensité de Paris et au grouillement des foules parisiennes. Puis, Jean Labatut sursauta. Il se pencha discrètement en avant et son regard se glissa entre deux pots de fusain pour suivre une silhouette parmi la foule. Se trompait-il? Etait-ce vraiment lui?

Il lui semblait qu'il avait vu dans le flot des promeneurs qui circulaient dans la grande allée, devant la terrasse du café, il lui semblait qu'il avait vu l'homme au complet bleu.

"Il nous cherche sans doute?" pensa le garçon.

Il ne voyait plus le personnage. Des jeunes filles en robes claires, des mamans, des bébées, des pères de famille, des touristes avec des appareils photographiques se promenaient en files ininterrompues. Il y avait bien des complets bleus, mais leurs propriétaires ne ressemblaient pas au jeune homme suspect aperçut dans le train.

 

* où l'on se croirait tout à coup dans une ville de province plutôt calme et endormie– в которых чувствуешь себя как в тихом провинциальном городке.

* Paris change de visage suivant les quartiers. – Париж меняет свое лицо в зависимости от района.

* Le Marais – старый район Парижа, в котором много старинных особняков, по современному административному делению 3-ий и 4-ый округ.

* Aubervilliers, St-Denis, St-Ouen, Clichy, Levallois, Courbevoie, Asnières, Colombe, Argenteuil – Обервилье и далее – пригороды Парижа.

* toute cette fourmilière humaine l'impressionnaient – весь этот человеческий муравейник производил на него сильное впечатление.

* de tout ce que vous voudrez, y compris de gangsters! – кого угодно, включая гангстеров.

 

 

"Je me suis sans doute trompé," se dit le Président.

– Et demain, que faisons-nous? demanda Blanche Abadie.

– Demain, dit M. Vernéjou, nous irons au Musée Grévin* et si nous avons le temps nous monterons tout en haut de la Tour Eiffel.

– Magnifique! s'écria Henriette.

– La Tour Eiffel? Hum! grommela Flambuscat.

Cette Tour Eiffel lui rapplait le premier soir et l'intervention des voleurs de valise. Il lui gardait toujours une certaine rancune.*

 

 

* Musée Grévin – знаменитая галерея восковых скульптур, основанная в 1882 г художником Гревеном.

* Il lui gardait toujours une certaine rancune.– Он все еще немного сердился на нее.

 

Questions et activités après la lecture du chapitre 8

I. C'est à vous d'enrichir le vocabulaire

Nommez les mots de la même famille que les mots ci-dessous.

  • hésitation f
  • cerveau m
  • tas m
  • piéton m
  • lueur f
  • visage m
  • inquiétude f
  • fasciné →
  • incroyable →
  • ininterrompu →
  • vaste →
  • dangereux →
  • féroce →
  • inattendu →
  • immédiatement →
  • passablement →

Transformez les verbes d'action, de gestes donnés aux substantifs.

  • s'acclimater →
  • parcourir →
  • photographier →
  • découvrir →
  • prendre →
  • nager →
  • embrasser →
  • bâiller →

 

Traduisez.

  • écraser qn →
  • protéger qn →
  • se retenir →
  • enlever qn →
  • porter plainte →
  • tendre l'oreille →
  • attraper qn →
  • surveiller qn →
  • se préparer à faire qch →
  • circuler dans la grande allée →
  • se promener en files ininterrompues →

Conjuguez les verbes suivants à l'indicatif.

au présent:vendre, interrompre, battre, mettre

au passé composé:répondre,rompre,combattre, admettre

au passé simple:perdre,corrompre, battre, promettre

à l'imparfait:moudre, interrompre, abattre, permettre

au futur simple:coudre, corrompre, battre, omettre







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