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Ne cochez que les affirmations justes.



1. Non, cela n'a pas été agréable. D'abord, à cause de mauvaise éclairage. 

2. C'est fait exprès sans doute. Dans la pénombre, on croit ces figures de cire vivantes. 

3. Là, au sous-sol, c'est joyeux! 

4. Dans le silence des couloirs déserts semble s'agiter une main, on croit que quelqu'un se penche pour chuchoter on ne sait quoi! 

5. Au moment, quand les Berlurettois avaient terminé la visite du musée, Tricoire, qui en avait assez de Louis XIY et compagnie, – comme il disait – parlait d'une boisson fraîche. 

6. Il faisait plein jour lorsque les Berlurettois se dirigaient vers la sortie. 

7. Le Musée se vidait quand l'homme aux lunettes noires se montra alors. 

8. Mais l'épaisseur de la foule ne lui empêchait d'avancer. 

9. Jean a eu l'idée de se dérober au sous-sol. 

10. Malgré tous ces efforts pour rester tranquille, le Président frissonnais. 

11. Les se rapprochaient. Qui marchait derrière Jean? Sûrement, pas des figures inoffensives, mais deux chenapans en chair et en os. 

12. Des mannequins ne bougent pas, ils sont immobiles, ils ne peuvent lever ni pied, ni patte. 

13. Le brave Tricoire visiblement inquiet au sujet de Jean Labatut en avait oublié sa soif. 

14. Il n'y avait personne au musée: ni les gardiens, ni la caissière, ni les serveurs du bar. Le musée s'est vidé complètement. 

15. M. Vernéjou regardait les passants. Une grande crainte pourtant, se marquait sur son visage. 

16. Vu la chaleur, là au musée, pauvre Jean Labatut s'est évanoui absolument. 

17. On l'a transporté dans une pharmacie pour lui faire boire un petit remontant.

18. Jean semblait avoir mauvaise mine ces jours-ci. Léon le trouvaient préoccupé et marque qu'il ne mangait pas beaucoup. 

19. Quelques minutes après, les Berlurettois étaient au complet, toute l'équipe était attablés dans l'arrière-salle discrète d'un café des environs. 

20. Après avoir écouté attentivement les explications de son élève Jean Labatut, le maître d'école a décidement tout compris. 

Assossiez chaque acte de communication à son équivalent russe.

1. Plus de temps à perdre! A. Поторопимся!
2. C'est un peu fort! B. Разумеется!
3. Chut! C. В моем присутствии!
4. Sûrement pas! D. Задержите их!
5. Tu es fou! Complètement fou! E. Ужасное мгновение!
6. Presque! lui répondis-je dans un souffle. F. Он смертельно ранен!
7. À chaque moment ils nous filent entre les doigts. G. Нужно действовать немедля!
8. Un peu de patience, par pitié! H. Объяснишь ты мне, наконец, что значит все это кривлянье!
9. En ma présence! I. Нужно задержать дыхание!
10. Instant terrible! J. Ладно! Подожди!
11. Dépêchons-nous! K. За мной! Быстрее! Быстрее!
12. Justement! L. Должно быть у тебя жар!
13. Arrêtez-les! M. Назад! Не дайте себя обнаружить!
14. Reculez! Ne vous montrez pas! N. Опять упустили! Бесполезно искать их в толпе!
15. Suivez-moi! Vite! Vite! O. Тише!
16. Bon. Attends. P. Немного терпения! Ради бога!
17. Il est blessé à mort! Q. Я их узнаю без труда!
18. Je les reconnaîtrai sans peine! R. Это уж слишком!
19. Encore ratés! Il est inutile de les chercher dans la foule! S. Почти! - ответил ему я на одном дыхании.
20. Il faut agir au plus vite possible! T. Бандиты могут появиться в любой момент!
21. Il faut que je retienne mon souffle! U. Всякий раз они проскальзают у нас между пальцевю
22. Ce n'est pas le moment de perdre son sang froid! V. Нельзя терять ни минуты!
23. M'expliqueras-tu enfin toutes ces simagrées! W. Не время терять хладнокровие!
24. Tu doit avoir un peu de fièvre! X. Точно нет!
25. Les brigands peuvent se montrer à tout moment! Y. Ты ненормальный! Абсолютно ненормальный!

 

CHAPITRE XI

Lorsque les Villeneuvois étaient sortis du petit café discret où ils venaient de se rafraîchir, ils avaient aperçu immédiatement l'impressionnante camionnette de Barbassou, qui les attendait non loin du Musée Grévin.

– Barbassou est là! En avant! cria alors Basile.

– Doucement! Ne vous faites pas remarquer!* recommanda le Président Petit-Beurre.

– Où voulez-vous aller? demanda Barbassou.

– A Pigalle! répliqua M. Vernéjou sans hésitation.

– A Pigalle?

– Oui, mon bon Barbassou, à Pigalle. Allez, je vous excpliquerai en chemin.

Barbassou fronça les sourcils. Le quartier de Pigalle est un quartier de théâtres, de dancings. M. Vernéjou avait-il donc décidé d'emmener toute son équipe boire le champagne et passer la nuit à Pigalle? Ce n'était peut-être très convenable. On trouve à Pigalle des gens honorables, on y trouve aussi pas mal de mauvais garçons.* Barbassou essaya d'exposer son point du vue au maître d'école.

– Vous savez, M. Vernéjou, on parle beaucoup de Montmartre et de Pigalle, des dancings et des boîtes de nuit* ... On y promène les touristes étrangers et ils s'imaginent que Paris, c'est cela,* c'est uniquement cela. Diantre non!* Paris, c'est tout autrte chose ... Je me permets de vous signaler que Pigalle, ce n'est pas peut-être pas à recommander pour des écoliers.

– Peu importe!* reprit l'instituteur avec un sourire. Nous allons à Pigalle, chez Tatave.

– Chez Tatave? Vous m'inquiétez, M. Vernéjou.

– Qui est Tatave?

– Je ne sais pas, je ne le connais pas. C'est peut-être un gangster, comme dit Léon.

– Un gangster! Vous n'y pensez pas!*

– J'y pense très sérieusement.

 

* Ne vous faites pas remarquer! – Не привлекайте к себе внимание!

* on y trouve aussi pas mal de mauvais garçons – там можно встретить немало темных личностей

* des boîtes de nuit – ночные рестораны

* ils s'imaginent que Paris, c'est cela– они думают, что это и есть Париж

* Diantre non! – Черт возьми, нет!

* Peu importe! – Неважно!

* Vous n'y pensez pas! – Помилуйте, что вы!

 

 

Et M. Vernéjou se pencha vers Barbassou pour lui expliquer les derniers événements de la journée et comment Jean Labatut a surpris une étrange conversation entre les deux voleurs présumés de la valise jaune. Barbassou écoutant le récit du maître d'école faisait une moue terrible* et son visage plus que jamais ressemblait à celui d'un corsaire barbaresque.

– Vite! Démarrez et accélérez! C'est important! dit M. Vernéjou.

Le brave Emmanuel avait obéi et file en direction de l'Opéra. Mais avant d'atteindre la célèbre place, M. Vernéjou le pria de tourner à droite et lui demanda de suivre ses rues peu fréquentées.

On s'était arrêté enfin entre la gare Saint-Lazare et la place de la trinité, dans une rue tranquille, pour tenir conseil.

Les équipiers blottis à l'intérieur de la camionnette surveillaient les abords. Le moindre passant était dévisagé avec soin. A la moindre apparition de moustaches, Flambuscat retenait sa respiration, prêt à donner l'alerte.*

A l'avant, les grandes personnes conversaient à mi-voix.

– Le plus simple, dit M. Vernéjou, est d'aller à Pigalle et d'avertir le commissariat. Cette affaire est assez suspecte. Il est incontestable qu 'une valise a été volée. Il me semble que Jean nous dit la vérité. Ces deux brigands – si ce sont vraiment des brigands – s'intéressent à nous.

– A la réflexion, dit Tricoire, j'ai l'impression de l'avoir aperçu, moi aussi,* ce bandit en complet bleu ...

Barbassou se frappa le front.

– Au fait, j'y pense, je connais quelqu'un à Pigalle. Je connais Chavachol.

– Chavachol? Quel Chavachol? s'étonna Tricoire.

– Un compatriote? demanda M. Vernéjou.

– Pas exactement.* Il est plutôt du Nord. C'est un Auvergnat.* Il tient l'Hôtel du Massif Central. Je l'ai connu au régiment. Nous pourrions aller le voir. Il nous dira peut-être qui est ce Tatave.

– En tout cas, il nous dira au moins où se trouve le commisariat, remarqua M. Vernéjou. Quelle heure est-il? Bientôt neuf heures. Ces enfants ont sans doute faim.

L'instituteur se retourna vers l'équipe.

– Avez-vous faim?

– Presque pas, M. Vernéjou! répondit Flambuscat. Pas question de manger avant d'avoir d'arrête ces fripons.*

 

 

* faisait une moue terrible – делал страшную гримасу

* prêt à donner l'alerte. – готовый забить тревогу

* A la réflexion ... j'ai l'impression de l'avoir aperçu, moi aussi – мне кажется, что я тоже его видел

* Pas exactement. – не совсем

* un Auvergnat – житель провинции Овернь (район центрального массива)

* Pas question de manger avant d'avoir d'arrête ces fripons. – Не может быть и речи о еде, пока не задержали этих мошенников.

 

Jean Labatut se pencha discrètement vers l'oreille du maître.

– Nous allons chez Tatave, M. Vernéjou?

– Hé, mon garçon, il faudrait encore connaître son adresse.

– C'est peut-être dangereux ...

– En effet. C'est pourquoi je te demande de surveiller tout le monde et d'être prudent. Tu me le promets?

– Oui, M. Vernéjou, répondit le Président dans un grand élan de dévouement.*

***

Non loin de la place Pigalle, dans une petite rue, un peu moins bruyante que le reste du quartier, la camionnette de Barbassou s'arrêta devant un hôtel modeste. Au loin, du côté de la place, scintillaient déjà des enseignes de néon multicolores. Barbassou serra le frein, puis hocha la tête avec incertitude.

– Hé, je me demande si Chavachol pourra nous renseigner! C'est qu'il y en des cabarets par ici.* Voyez-moi toutes ces lumières là-bas. Dans la journée, c'est un quartier presque endormi, mais la nuit!

M. Vernéjou se retourna vers le reste de l'équipe.

– Ne bougez pas! Ne vous faites pas remarquer.* Je descends un instant avec M. Barbassou.

Mais déjà, un homme d'assez forte taille , très brun, se montrait sur le seuil du petit hôtel. A son léger chuintement* les Berlurettois comprirent qu'ils se trouvaient en présence du sieur Chavachol, propriétaire de l'hôtel du Massif Central et confrère de Barbassou.

– Ho, Barbachou! Comment cha va, Barbachou?*

– Très bien! Je te présente un ami, un compatriote, M. Vernéjou, notre instituteur ... Non, non, nous n'entrons pas, nous sommes préssés. Figure-toi que ...

En quelques mots, Barbassou mit Chavachol au courant* et lui demanda s'il connaissait un certain Tatave qui devait être cafetier ou hôtelier.

Chavacho! se gratta la tête.

– Tatave, Tatave, non, par ici, je ne vois pas ... j'en connais un du côté de la Bastille ...

– Non. C'est à Pigalle, précisa M. Vernéjou.

– Je ne connais pas de Tatave à Pigalle. Je regrette ...

M. Vernéjou réfléchissait.

– Bon, dit-il enfin, inutile de perdre du temps. Ou se trouve le commissariat, par ici?

 

 

* dans un grand élan de dévouement.– в порыве благодарности

* C'est qu'il y en а des cabarets par ici.– Дело в том, что здесь столько гостинец и кабаре!

* A son léger chuintement – по его легкому пришипетыванию (свойственному жителям Оверни)

* Comment cha va, Barbachou? – вместо Comment ça va, Barbassou?

* mit Chavachol au courant– ввел Шавашоля в курс дела.

 

 

– Pas loin, dit Chavachol. Juste au bout de la rue. Je vais vous montrer. En tous cas, si j'aperchois vos ganchtères je vous fais chigne.*

– Comment?

– Je dit que je vous fais chigne.

– Merci beaucoup, M. Chavachol.

L'instituteur s'adressa à Barbassou.

– Nous devrions peut-être téléphoner chez vous. Mme Barbassou va s'inquiéter. Elle nous attendait plus tôt.

– Rien de plus fachile,* dit le propriétaire de l'hôtel de Massif Central. Le téléphone est là.

Les trois hommes pénétrèrent jusqu'au bureau de l'hôtel et Barbassou forma son numéro.*

– Allo ... oui, c'est moi ... Je t'appelle pour te dire que ... Comment? Hein? Du commissariat? Quel commissariat?... Hein ... Allo, allo ... Je ne t'entends pas très bien ... Du commissariat de la Toue Eiffel ... Ah! Ah! Quand? Demain?... Attends ... Je vais te passer M. Vernéjou.* Tu lui expliqueras ...

– Barbassou tendit le récepteur à M. Vernéjou.

– Tenez, M. Vernéjou. Il paraît que la police vous cherche.

– Quoi?

– Je n'ai pas très bien compris. Ils vous ont appelé. Ma femme va vous le répéter ...

Le maître d'école se pencha vers le comptoir.

– Allo ... Bonsoir, Mme Barbassou ... de quoi s'agit-il? Comment? Nous sommes à Pigalle. A Pigalle, oui. Nous rentrerons avec un peu de retard. Qui m'a appelé? Le commissariat de la Toue Eiffel? Oui, c'est là que nous avions porté plainte pour le vol de la valise. Comment? Ils veulent de nouveaux renseignements? Bon. Je vous remercie. Je vais m'occuper de ça. Nous rentrerons assez tard peut-être ... Comment? Non, rien de grave, tout va s'arranger je l'espère.*... Nous vous inquiétez pas ... Oui, ils ont une faim normal ... Ils mangerons tout à l'heure ... Merci, merci ... Au revoir, Mme Barbassou ...

M. Vernéjou raccrocha.

– Curieux, dit-il.

– Que che pache-t-il?* demanda Chavachol avec curiosité.

– Le commissariat de la Toue Eiffel voudrait d'autres renseignements sur notre voyage de Toulouse à Paris. Je commence à comprendre. Je comprends de plus en plus ... maintenant, ne perdons pas de temps.

 

* j'aperchois vos ganchtères je vous fais chigne.– вместо j'aperçois, gangsters, signe

* fachile – вместо facile

* forma son numéro – набрал номер

* Je vais te passer M. Vernéjou. – Передаю трубку господину Вернежу

* tout va s'arranger je l'espère – надеюсь, что все устроится

* Que che pache-t-il? – вместо Que se passe-t-il?

***

Le commissaire venait d'écouter le récit du maître d'école. Maintenant, il inscrivait de brèves notes sur une feuille de papier placée devant lui.

Tricoire assis près de M. Vernéjou put lire ainsi une série de noms que le fonctionnaire venait de noter:

Jojo

Bébert

Barbu

Tatave

Le nom de Tatave avait été souligné deux fois.

- Vous connaissez un certain Tatave, par ici? demanda le maître.

Le policier hocha la tête.

– Il y en a plusieurs mais nous allons vérifier. Auparavant, je vais téléphoner à mon collègue de la Toue Eiffel pour voir ce qu'il veut ... un instant ... Allo, Marcel ... C'est Vallet ... Oui, Vallet ... Très bien, merci ... Figure-toi que j'ai dans mon bureau M. Vernéjou ...M. Vernéjou, instituteur à Villeneuve-sur-Ber ... Oui, c'est ça ... Ah! Bon ... Oui ... Je t'écoute ...

Le commissaire écouta quelques instants puis siffla entre ses dents.

– Allo, oui ... Mais, dis donc. C'est gros. Ça ... On ne sait jamais! M. Vernéjou vient m'avertir ... il dit qu'ils ont été suivis au Musée Grévin ... Oui, par les deux ... et qu'ils ont rendez-vous avec le Barbu chez Tatave ...Comment? C'est bien ce que je pense. Oui. D'accord. Je te rappellerai ...*

Le commissaire se tourna vers M. Vernéjou.

– L'affaire est dans le sac,* dit-il. Ce Tatave, nous le connaissons. Quant aux deux autres ...

 

 

* Je te rappellerai... – Я позвоню тебе еще ...

* L'affaire est dans le sac– разг. дело в шляпе.

Questions et activités après la lecture du chapitre 11.

I. C'est à vous d'enrichir le vocabulaire

Nommez les mots de la même famille que les mots ci-dessous.

  • chemin m
  • nuit f
  • feuille f
  • papier m
  • conversation f
  • moue f
  • abord m
  • soin m
  • faim m
  • élan m
  • reste m
  • récit m
  • oreille f
  • incertitude m
  • dévouement m
  • fièvre f
  • honorable →
  • étrange →
  • fin →
  • présumé,-e →
  • terrible →
  • facile →
  • barbaresque →
  • célèbre →
  • fréquenté,-e →
  • inutile →
  • incontestable →
  • s'imaginer →
  • s'inquiéter →
  • s'étonner →
  • regretter →
  • prêter →
  • advertir →

 







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