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Ne cochez que les affirmations justes.



1. Il était dix heurs du soir et les équipiers de la Berlurette se trouvaient encore au commiariat. 

2. Ils dévorer les sandwichs sans le moindre appétit. 

3. m. Vernéjou se réfusait à donner des explications prématurées. 

4. Dans le couloir où s'ouvrait la porte de la salle, deux personnages venaient de s'apparître, menottes aux mains. 

5. Les policiers avaient cueillis les bandits avec trop de difficultés.

6. Jojo et Bébert n'étaient du tout étonnés lorsqu'ils ont ouvert la valise; et au lieu d'y trouver des billets de banque, on a vu une magnifique collection des papillons. 

7. M. Vernéjou était déjà au courant de cette double substitution des valises; il a tout compris. 

8. Cet instituteur était plus fort que Sherlock Holmès! 

9. Après leur bref séjour au commissariat de Pigalle, les équipiers de la Berlurette étaient revenus à l' Hôtel de Languedoc. 

10. Les brigands ont volé la banque et ont pris le train à toute vitesse, emportant une valise bourrée de billets. 

11. Les cambrioleurs, étant si préssés, que le nommé Jojo a bousculé le brave Tricoire et Ferdinand; et dans cette bousculade les valises tombèrent, au hasard, on les a changé. 

12. L'entomologiste, qui est descendu précipitamment à Montauban avait, sans le vouloir, échangé sa propre valise avec celle de Ferdinand. 

 

 

EPILOGUE

 

Ce matin-là, les touristes scandinaves ou anglais, espagnols ou soviétiques, américains ou allemands, italiens ou belges qui se pressaient dans les ascenseurs de la Tour Eiffel, furent fort intrigués par une joyeuse équipe d'écoliers. D'où venaient ces écoliers? Ils avaient un fort accent qui n'était pas celui de Marseille, qui n'était pas celui de Lille. Ils étaient vifs et remuants, et malgré les remarques des grandes personnes qui les accompagnaient, ils poussèrent à chaque étage des clameurs de triomphe.*

Les touristes de Stockholm, de Philadelphie ou de Seville entendirent avec étonnement ces exclamations.

– Vive Berlurette? What is it, Berlurett?* que signifie Berlurette? demandait un monsieur de San Francisco en se penchant vers sa digne épouse.

– Sans doute, quelques mois plus tard, quand les touristes étrangers seront revenus chez eux, quand ils contemleront les multiples films ou photographies qu'ils avaient pris en souvenir de leur montée à la Tour Eiffel, ils expliqueront à leurs parents et amis.

– Là, dans le coin, ces enfants et ces personnes, c'étaient des voyageurs d'un pays que je ne connais pas ... Un pays du sud peut-être ...

Ils ont tort de ne pas connaître ce pays.* C'est le charmant pays où la douce Berlurette coule entre les maïs, les vignes et les prés verts ...

Donc, ce matin-là, l'équipe berlurettoise, toujours au grand complet,* faisait enfin l'ascension tant attendue. Cette Tour Eiffel, dont ils rêvaient depuis le premier instant, cette superbe et vertigineuse Tour Eiffel, ils la sentaient sous leurs pieds, ils admiraient l'enchevêtement puissant de ses poutrelles. En quelque sotre* la Tour Eiffel était vaincue par la Berlurette. Pour les écoliers de M. Vernéjou, cette Tour Eiffel au commencement de leurs aventures parisiennes, c'étaient un peu comme le Mont Blanc ou l'Annapurna.*

Au premier étage, ce ne fut encore rien. Ils contemplèrent Paris un peu rapetissé. Au deuxième étage, presque rien à changé. Paris rapetissait de plus en plus.

 

* ils poussèrent à chaque étage des clameurs de triomphe.– они издавали ... торжествующие клики

* What is it, Berlurett?англ. Что это такое, Берлюрет?

* Ils ont tort de ne pas connaître ce pays– Напрасно они не знают, что это за страна.

* toujours au grand complet – как всегда в полном составе

* En quelque sotre – в какой-то степени

* c'étaient un peu comme le Mont Blanc ou l'Annapurna.– это было нечто вроде Монблана или Аннапурны. Монблан – горный массив в Савойских Альпах, высшая точка Альп. Аннапурна – одна из вершин в Гималаях, завоеванная французами в 1950 г.

 

A la dernière plate-forme, les hourras se multiplièrent. Paris n'était plus qu'un assemblage de jouets d'enfants qui s'étendait dans la brume de l'horizon.

Les autos et les autobus, puces minuscules, circulaient dans les avenues semblables à d'infimes sentiers. Paris, l'immense capitale, l'énorme métropole, pouvait tenir – aurait-on dit – dans la main!*

Et la Seine! Ah la Seine, ce n'était plus rien.* Un fil bleu, une trace brillante, tour à tour* azurée et verte, qui se glissait sous des ponts pas plus larges qu'une patte de mouche! Cette Seine vue de haut, ce n'était même plus une Berlurette!

– Tout de même, dit Henriette, l'Artiste, après un long moment de contemplation, c'est admirable.

– Oui, dit Basile, ce n'est pas mal.

Basile était si heureux qu'il avait ''écrasé les gangsters,'' ceux qu'il appelait injustement "les bandits de la Tour Eiffel", qu'il était prêt à toutes les indilgences.*

C'est qu'en effet,* ce jour-là, à la fin de la matinée, commissaire l'avait appelé au téléphone pour lui signaler que la fameuse valise aux quinze millions avait été retrouvée (ou perdus!). L'honnête entomologiste l'avait rapportée. Il était fort inquiet au sujet de sa propre valise et de sa superbe collection de papillons. On l'avait rassuré. La valise aux papillons lui serait renvoyée le jour même. Tout rentrait dans le calme* grâce à l'intrépidité et à l'astuce des Berlurettois!

– Nous nous arrêterons peut-être à Montauban, avait dit M. Vernéjou. Nous saluerons cet entomologiste et nous lui raconteront notre histoire.

– Magnifique! s'était écrié Henriette. Il m'offrira peut-être un papillon.

– Bonne idée! avait approuvé le Président Petit-Beurre. Et il avait ajouté ironiquement:

– A Toulouse, nous pourrions nous arrêter à la banque qui a été dévalisée. Nous lui raconterions l'histoire et elle nous offrirait peut-être un million ou deux!

– Nous ne travaillons pas pour l'argent! s'était alors écrié noblement Basile Flambuscat.

Il faisait beau. Dans le soleil on voyait les monuments de Paris noircis par les siècles et les fumées innombrables, des groupes d'immebles neufs dressaient leur blancheur vers le ciel d'été.*

 

 

* pouvait tenir – aurait-on dit– dans la main! – мог, казалось уместиться на ладони.

* ce n'était plus rienзд. стала совсем ничтожной

* tour à tour– попеременно

* qu'il était prêt à toutes les indilgences.– что он был готов на любые поблажки

* C'est qu'en effet – дело в том, что действительно

* Tout rentrait dans le calme – все постепенно становилось на свое место (успокаивалось)

* des groupes d'immebles neufs dressaient leur blancheur vers le ciel d'été. – белые массивы новых домов уходили ввысь в летнее небо

 

M. Vernéjou indiquait patiemment les lieux les plus remarquables: la place de Concorde et la longue perspective qui va des Tuileries* à l'Arc de Triomphe en passant par les Champs-Elysées, l'Opéra, le Panthéon* où se trouvent les grands hommes, les gares lointaines, mille et mille dômes, tours, clochers, maisons d'hier et d'aujourd'hui confondus dans cet océan gris-bleu, piqueté de rose, de rouge, de refflet dorés.*

Quelques touristes s'approchèrent pour écouter les explications du maître d'école. Les écoliers en étaient particulièrement fiers. "Hein, pensaient-ils, notre M. Vernéjou, il en sait des choses! Il faudra raconter au village que M. Vernéjou a donné une leçon de géographie tout en haut de la Tour Eiffel ..."

Et ceux qui écoutaient à ce moment-là le maître d'école de Villeneuve, ce n'étaient pas seulement d'obscurs écoliers garonnais, c'étaient les touristes de tous les pays! Une leçon internationale, au sommet de la Tour Eiffel!

Sur la fin, l'un de ces voyageurs étrangers s'adressa respectueusement à l'instituteur. Ce devait être un Hollandais, un homme du Nord (du grand Nord, comme disait Ferdinand le Géographe).

– Et là-bas, dans le fond du cité du sud, qu'est-ce que c'est?

– Là-bas, dans le sud? s'étonna M. Vernéjou.

– Oui, tout là-bas, cette ligne qui brille, qu'est-ce que c'est? reprit le Hollandais qui avait de bon yeux.

Ce fut la voix tonnante et joyeuse de Tricoire qui répondit au Hollandais curieux.

– Ah! mon bon, ce que voyez là-bas, dans le sud, c'est une chose merveilleuse, c'est la plus belle rivière du monde, c'est la Berlurette, notre Berlurette.

– Vive la Berlurette! clamèrent alors tous les Berlurettois.

Et il paraît même que sur la plate-forme, la dernière plate-forme de la Tour Eiffel, les Hollandais, les Brésiliens, les Danois, les Italiens, les Américains, les Soviétiques, les Japonais, les Tunisiens et beaucoup d'autres dont j'ai oublié la liste, s'écrièrent en choeur:

– Vive la Berlurette! Vivent les Berlurettois!

* des Tuileries– сад Тюильри

* le Panthéon – Пантеон (усыпальница), построен в 1754 – 1780 гг. В Пантеоне покоятся останки великих людей Франции, среди них В. Гюго, Э. Золя и др.

* maisons d'hier et d'aujourd'hui confondus dans cet océan gris-bleu, piqueté de rose, de rouge, de refflet dorés – дома прошлого и настоящего, смешавшиеся в этом серо-голубом океане, в котором там и сям пробиваются розовые, красные и золотистые тона.

Questions et activités après epilogue

I. C'est à vous d'enrichir le vocabulaire

Nommez les mots de la même famille que les mots ci-dessous.

  • possesseur m
  • assistance f
  • trésor m
  • aigreur f
  • bousculade f
  • adresse f
  • reflet m
  • désordre m
  • assurance f
  • montre f
  • cambriolage m
  • groupe f
  • éclairé,-e →

· simplement →

· heureusement →

  • méditer →






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